- Du 26 au 30 août 2019: 7ème édition de la Conférence Internationale de Tokyo (Japon)
- Du 26 au 30 août 2019: Programme des dirigeants internationaux d'ONU-Habitat pour la gouvernance urbaine à l'intention des pays africains (Singapour)
- Du 04 au 07 septembre 2019 : 88ème Foire Internationale d'Izmir (Turquie)
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Aménagement et exploitation d'espace pastoral
Le système traditionnel d’élevage prédomine en Guinée. L’éleveur pense que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et naturellement « l’animal est fait pour brouter ». Cependant l’unité bétail tropical (UBT) qui est la surface de pâturage naturel occupée par tête de bétail est en train de se réduire par l’effet de la poussée démographique, les besoins croissants de production agricole et l’occupation des terres par les sociétés minières dans des zones anciennement propices à la transhumance. D’où la nécessité de mettre en place des méthodes et techniques modernes d’élevage.
Commercialisation des produits animaux
Pour résorber le déficit de consommation, il faut développer l’élevage, multiplier les effectifs, améliorer leurs productivités et organiser la commercialisation des produits animaux.
Construction d'abattoir de poulets (par exemple, pour 500 à 1000 poulets heure sur 3 ha)
La Guinée connait un manque notoire d’abattoirs de volailles. La production à l’échelle industrielle de poulets de chair n’étant pas développée. Les perspectives d’investissement dans la filière en vue de rétablir la synergie entre la croissance démographique et le développement de la production des produits avicoles devraient contribuer à une forte rentabilité des infrastructures d’abattage.
Construction d'une usine d'aliments pour animaux (par exemple, pour 6 à 10 t heure pour la production de 15 000t d'aliments
La mise en place dans un proche avenir de plantations industrielles de céréales et de légumineuses dont les produits et sous-produits servent d’aliments aux animaux d’élevage est un bon créneau et une opportunité à long terme de productions nationales pour la substitution aux importations et le développement de l’élevage.
Le cheptel avicole est la plus tributaire des importations.
Les besoins annuels des cheptels en produits alimentaires qui ne sont satisfaits aujourd’hui qu’à environ de 10% par la production nationale, représentent un champ favorable à l’investissement dans cette filière.
Création de centre de collecte, de traitement et de transformation des produits de la ruche
En Guinée, la production apicole était estimée en 2008 à 1.026.000 litres de miel. Avec la nouvelle politique de développement apicole, la production atteindrait 2.174.000 litres en 2018 et cette amélioration de la production devrait aboutir à une exportation de 60% de la production apicole annuelle. La haute Guinée et la moyenne Guinée sont les zones les plus prolifiques ou il n’existe malheureusement pas beaucoup de centres de traitement et de transformation des produits de la ruche. Encore une opportunité à saisir !
Élevage d'embouche bovine
La production de bovins métis F1 a été initiée et l’évaluation de leurs performances zootechniques et économiques en relation avec leur niveau d’exposition aux pathologies dominantes du milieu est en cours.
Installation de couvoir (par exemple, pour 5 500 reproducteurs ponte et 5 600 reproducteurs chair. 900 000 et 1 125 000 OAC OAC
Actuellement, trois races de volailles exotiques sont exploitées dans le pays; soient deux pour la production d’œufs (Isa brown et Hissex) et une pour la production de chair (Hubbard classic). Le consommateur guinéen préfère les œufs roux; ce qui explique l’exploitation des souches Isa brown et Hissex Rousse. Ces deux souches sont bien adaptées aux conditions climatiques tropicales. Les races Isa Brown et Hissex produisent jusqu’à 220 œufs au cours de leur cycle de ponte. La souche Isa Brown est cependant la mieux connue et la plus présente dans les couvoirs (70%). Il est difficile de dégager des avantages comparatifs d’une souche par rapport à une autre. Très souvent, c’est le prix d’achat des reproducteurs et la disponibilité qui prévalent. En ce qui concerne les autres espèces de volaille, elles n’existent pas dans les élevages commerciaux.
Installation de ferme de production d'œufs de consommation et de poulet de chair
La Guinée recèle d’énormes potentialités pour le développement de son aviculture. L’aviculture traditionnelle occupe une grande majorité des effectifs nationaux de volaille. Les effectifs nationaux de volailles se répartissent entre les races commerciales (Secteur 1, 2 et 3) et les races locales (secteur 4) ou aviculture villageoise. En ce qui concerne les races commerciales, elles sont constituées majoritairement de pondeuses. Les importations de viande de poulets en carcasses sont irrégulières. Par contre, on note une forte hausse des importations de volailles découpées (ailerons, gésier, foie, cuisses etc.).
La production de poulets de chair reste insignifiante. On observe ainsi un manque de synergie entre la croissance démographique et le développement de la production des produits avicoles.
La Guinée est en manque de grandes fermes industrielles de volailles, avec un système intégré et à bâtiments fermés.
Production de bovins métis F1 et F2 intensive de viande et de lait
La Guinée est un pays agropastoral. En effet plus de 80% de la population vivent en milieu rural, occupées à des activités d’agro élevage. Malgré les conditions de sol et de climat favorables sur l’étendue du territoire national, l’élevage ne joue pas encore pleinement son rôle de moteur de la croissance économique nationale. La production locale actuelle est loin répondre à la demande qui a connu une forte augmentation ces dernières années. Cela fait de ce secteur une excellente opportunité d’investissement.
Services vétérinaires et soins
En Guinée, l’élevage constitue la deuxième activité du monde rural après l’agriculture et concerne environ 210 000 familles, soit 30 % de la population rurale. Cependant, la faible productivité des cheptels reste liée à leur situation sanitaire précaire dominée par la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), le charbon symptomatique et la fièvre charbonneuse, la pasteurellose, la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle, la variole, le choléra, les salmonelloses aviaires, ainsi que les maladies parasitaires chez toutes les espèces. Pour amenuiser cette situation, les vétérinaires privés travaillent en étroite collaboration avec les auxiliaires d’élevage (ONG) évoluant en milieu pastoral pour aider les éleveurs et le centre de formation de Labé (CFEL) donne aussi la formation en santé animale de base pour les éleveurs.